Mali-Mètre 2024 - Enquête d’opinion
Les sondages d'opinion permettent d'orienter les décisions politiques et incitent la population à s'impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques. Avec le Mali-Mètre, nous souhaitons contribuer au discours politique au Mali. Ce n'est pas la seule raison pour laquelle ce document est accessible au public et doit être partagé le plus largement possible.
Au cours des dix dernières années, beaucoup de choses ont changé, y compris pour le Mali-Mètre. Le nombre de personnes que nous interrogeons a augmenté et nous nous déplaçons désormais dans tout le pays. Nous essayons ainsi de rendre l'enquête la plus représentative possible. Il faut cependant souligner que le Mali-Mètre est une cartographie des perceptions de la population malienne à un moment donné ; les résultats ne peuvent donc pas être considérés comme des vérités absolues.
En plus des thématiques classiques (gouvernance institutionnelle, corruption, sécurisation et stabilisation du pays), cette édition aborde la perception des populations des priorités de la transition, du partenariat et des élections.
Dans cette édition, des comparaisons sont également entreprises avec les éditions antérieures.
Concernant la période de l'enquête
•La réalisation de l'enquête durant la première quinzaine de janvier n'a pas permis de prendre en compte certains développements. La décision du gouvernement de transition de mettre fin à l’Accord pour lapaix a été prise après la fin de l'enquête, de même que le retrait de la CEDEAO.
Sur la répartition régionale de l'enquête
•Avec la modification de la structure administrative du Mali, il existe désormais 19 régions plus Bamako. Pour le Mali-Mètre, il a été décidé de conserver la structure initiale de ces dernières années. Cela signifie que des enquêtes ont été menées dans les villes de Bamako, Gao, Kayes, Koulikoro, Ménaka, Mopti, Ségou, Sikasso, Taoudéni et Tombouctou.
•Pour la première fois depuis 2015, le Mali-Mètre n'a pas été organisé cette année dans la région de Kidal. Plusieurs raisons expliquent cette décision. La situation sécuritaire tendue dans la région représente un risque trop important pour les enquêteurs. De plus, les derniers développements politiques dans la région ont entraîné des changements importants dans la composition de la ville de Kidal, ce qui aurait un impact sur les résultats de l'enquête et la comparabilité avec les années précédentes.
L'enquête a bénéficié du visa de l'Institut National de la Statistique du Mali (INSTAT) et toutes les données disponibles ont été collectées, comme les années précédentes, par le Groupement D'intérêt scientifique des statisticiens économistes (GISSE).
Pour plus d’informations et de détails, consulter le rapport disponible ici.